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Christian Guyot, vigneron-encaveur

Philosophie du domaine

Né aux confins de la Champagne genevoise, Christian Guyot est très attaché à cette région. Son début de parcours le conduit toutefois assez loin de ses terres : après l’obtention de son diplôme d’ingénieur agronome à l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich, il travaille dans la vigne et le vin notamment au Portugal. L’appel du pays étant fort, il revient en Suisse et est engagé comme professeur d’œnologie à la Haute Ecole de Changins, poste qu’il occupe encore actuellement, à mi-temps. L’autre partie de son activité se concentre depuis le début des années 2000 à nouveau dans la Champagne genevoise : il vinifie le vin de deux collègues vignerons-encaveurs et, dès 2005, produit et commercialise ses propres vins. Sur une surface d’environ un hectare de vignes louées sur le Coteau de Lully, complété par deux petits parchets à Bardonnex et à Laconnex, l’objectif de Christian est de produire des raisins qualité maximale pour pouvoir vinifier des crus artisanaux de terroir, de haute expression, à la personnalité remarquable. Depuis peu, deux parcelles situées à Sézegnin sont venues compléter la diversité des terroirs mis en valeur.

La philosophie de production de Christian Guyot est simple : cultiver les vignes avec attention, en respectant au mieux l’environnement ; vendanger délicatement à la main des raisins de petits rendements et à maturité optimale ; vinifier et élever les vins en douceur et avec du temps, sans technologie, sans intrants ni adjuvants de vinification ; proposer à la dégustation des vins exprimant le terroir et le millésime.

Afin de rester en accord avec cette ligne, le matériel d’habillage des vins (bouteilles, bouchons, cartons, étiquettes) utilisé est produit localement, en Suisse romande. Quant aux fûts de chêne utilisés pour l’élevage des vins, une partie non-négligeable est suisse (chênes du pied du Jura vaudois, tonnelier dans le canton de Schwytz).

Chacun des vins est produit en quantité très limitée, de manière à pouvoir être élevé selon son propre caractère. Certains vins murissent un an, d’autres deux ans, en fûts de chêne de dimensions classiques (228 L) ou en demi-muids de 500 L. Des essais avec une jarre en terre cuite sont entrepris depuis 2016. Après mise en bouteilles, en principe une garde d’une année est respectée avant la commercialisation. Mais cela peut être parfois bien plus. Et parfois aussi un peu moins : la pression de la demande est quelque fois difficile à contenir !

Pour profiter au mieux de leur personnalité, la dégustation de chacun des vins devrait être accompagnée d’un mets seyant et avec … des amis !

Santé !

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